Vérité scientifique ou idée reçue, le débat sur l’efficacité ou non des alvéoles d’œufs en insonorisation continue son chemin.
Alvéole d’œufs et acoustique
Les alvéoles d’œufs montées dans une pièce, censées régler la question de l’isolation phonique, relèveraient d’une constatation empirique.
Par contre, la « boîte à œufs » par le phénomène de réverbération permet un retour du son vers son point de départ. Le son est amélioré en ne produisant pas d’écho, mais le procédé ne résout pas le problème de volume. Les contenants utilisés pour transporter les œufs sont trop fins et trop légers et ne sont pas assez étanches pour retenir le son. À coup sûr, les voisins verraient d’un très mauvais œil vos talents de batteur.
Les alvéoles en cellulose rigide ou en polystyrène expansé constituent des matériaux inflammables. À ce titre, ils représentent un danger potentiel quand on sait que les murs et même le plafond d’un studio en sont tapis (en règle standard).
Cependant, des analyses tendent à montrer que la forme de l’alvéole a un impact sur la question acoustique dans un studio.
La mousse en alvéole et l’isolation phonique
L’erreur vient de la forme de la mousse de polyuréthane spécialement destinée pour l’isolation phonique ressemblant à l’alvéole d’œufs, avec laquelle le rapprochement est vite fait.
La vraie mousse en alvéole se caractérise par des critères techniques propres : la densité, la porosité, la résilience et le comportement face au feu. Si vous souhaitez par exemple acquérir le produit, sachez que son poids au m3 est équivalent au moins à 30 kg. Une couche épaisse absorbe mieux le son. En dessous de ce chiffre, ce n’est plus de la vraie mousse acoustique.
Elle possède la capacité d’absorber le son et est dotée d’une grande souplesse. La mousse est intéressante dans la réduction sonore d’une machine comme dans l’isolation phonique du compartiment moteur d’une voiture. Les studios de mixage et d’enregistrement audio l’utilisent pour la correction acoustique.