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Côté jardin, dehors comme dedans

Mark Eden Schooley

Il y a cinq ans, lorsque la styliste, paysagiste et chineuse Chantal Guillemain a acheté un pavillon dépourvu de charme en banlieue parisienne, à Meudon, rien ne laisser présager que cette maison ressemblerait un jour à une maison d’architecte. Et pourtant, aujourd’hui, le pavillon revêt un charme inégalé. Un tour de magie ? Pas tout à fait. D’importants moyens ont été déployés pour transformer la maison : travaux de terrassement pour enraciner des arbres, démolitions, soustraction d’un mètre de terre pour aménager un nouveau niveau… Au final, seule l’ossature de la maison a été conservée. À partir de là, Chantal Guillemain a imaginé une maison où les habitants seraient constamment plongés dans la nature. Grâce à des parois vitrées, présentes dans toutes les pièces, le jardin est visible où que l’on soit dans la maison. De plus, la paysagiste a veillé à harmoniser l’intérieur et l’extérieur, inséparables selon elle. À l’extérieur, les bambous, plantes vivaces, roses anglaises  et alcôves de verdure créent un véritable havre de paix. À l’intérieur, les meubles et objets chinés dans des adresses secrètes apportent chaleur et réconfort, à l’image du salon où deux suspensions « Akari » dessinées par Isamu Noguchi éclairent doucement une table basse et un guéridon chinés aux Puces. Les fauteuils et le canapé sont recouverts d’une housse de lin blanc et de coussins Maison Georgette (Sentou). Au mur ont été accrochés une liane de fil de fer de la designer Armelle Baraud, ce qui rappelle les fleurs du jardin, et un tableau de Vincent Cagliostro.

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Vue sur jardin

Mark Eden Schooley

Pour donner l’impression de vivre dans le jardin, les anciennes portes de garage ont été remplacées par des baies vitrées. En revanche, les bardeaux et le toit en zinc ont été conservés pour une touche naturelle. Afin d'apporter de la lumière aux pièces situées au niveau du sol, des impostes ont été installées. Dans le jardin, un érable du Japon aux feuilles dentelées côtoient un rosier « Sourire d’orchidée », des géraniums vivaces et des spirées. Au milieu de cette verdure se trouvent une chaise longue et un tabouret chinés.

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Au coin du feu

Mark Eden Schooley

La cheminée, qui a été dessinée sur mesure, est insérée dans une paroi de Placopatre et elle est cernée par une bibliothèque de plus de trois mètres de haut. Pour s’asseoir au coin du feu, Chantal Guillemain a installé un fauteuil de jardin en rotin, un fauteuil LCW dessiné par Charles et Ray Eames en 1945 et une table des années 50. Les trois ont été chinés au marché Serpette des Puces de Saint-Ouen et ont été disposés sur un tapis Muji. Le plancher a été trouvé chez un récupérateur, en Belgique .

Pour passer du salon à la cuisine, la famille emprunte un petit escalier en béton lissé.

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Une cuisine simple et naturelle

Mark Eden Schooley

La cuisine basique Ikea a été recouverte d’un plan de travail en pierre de Combe Brune qui apporte une touche naturelle. Le tout est équipé d’une plaque électrique Binova, d’un évier Foster, une robinetterie Dornbracht et une hotte Gaggenau. À l’arrière de la cuisine, une pièce est réservée à la préparation.

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Un cocon verdoyant

Mark Eden Schooley

Tout près de la cuisine, une table et des chaises sont fondues dans une végétation abondante de bambous, lavatères, valérianes et roses « Iceberg ».

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Déjeuner sur l'herbe

Mark Eden Schooley

Les repas se prennent sur une table de couvent en chêne chinée à l’Ile de Ré (La Treille Marine), assis sur des chaises « Standard » dessinées en 1934 par Jean Prouvé (Vitra). La famille déjeune ou dîne à la lumière d’une suspension industrielle dénichée aux Puces. Pour décorer la table, des roses « Héritage » cueillies dans le jardin ont été disposées dans un bocal ancien.

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Repos au calme

Mark Eden Schooley

C’est en empruntant un escalier de bois que la famille passe du salon à l’entresol puis à la chambre des parents. Cette chambre peut être fermée par des portes coulissantes cachées dans le mur. Pour une déco simple et naturelle, le lit a été recouvert de draps en lin Merci et les oreillers de taies à carreaux Caravane Chambre. Avant de dormir, Chantal lit quelques pages de l’un des livres rangés sur les étagères invisibles Merci et allume la lampe de chevet Habitat.

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Un bureau organisé

Mark Eden Schooley

Situé sur la mezzanine, le bureau mansardé comporte de nombreuses boîtes et rangements : les étagères Ikea sont intégrées entre les poutres de métal, et les dossiers, papiers et fournitures sont rangés dans des boîtes Muji et des casiers en carton Habitat. Pour travailler confortablement, Chantal prend place sur une chaise DSW dessinée par Charles et Ray Eames en 1950 et trouvée au marché Serpette des puces de Saint-Ouen. Pour s’éclairer, une lampe Jieldé. Les brouillons ratés vont directement dans la poubelle en papier Merci. Au sol, du jonc de mer.

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