Il y a une dizaine d’années, un ami de l’architecte Jean-Paul Arrivetz passe un été dans l’archipel de la Maddalena, niché entre la Corse et la Sardaigne. Coup de cœur. Tombé sous le charme des îlots restés sauvages, il trouve un terrain 3200 m2 au bout de l’île la plus grande et la plus en vogue en seulement trois jours. Coup de chance. Il confie la construction de son refuge à l’architecte lyonnais.
Située face à l’île inhabitée de Caprera, la maison imaginée par Jean-Paul Arrivetz est orientée Sud-Est pour se protéger des vents. L’architecte a dû rivaliser l’invention pour concevoir une villa spacieuse tout en respectant les contraintes liées à la construction sur un site protégé. Résultat, une surface de 120 m2 décomposée en trois blocs de 40 m2 – deux au rez-de-chaussée et un à l’étage. Les patios couverts de canisses ou de toiles qui les relient entre eux agrandissent l’espace jusqu’à 270 m2 habitables. Les pièces sont ouvertes sur l’extérieur, les immenses terrasses deviennent partie intégrante de la maison grâce à un parquet en ipé posé sur toute la surface efface la séparation dedans dehors.