Une maison en verre et en béton au cœur de la nature luxuriante africaine

La maison terminée, le résultat va au-delà de leurs espérances. Dans le très chic quartier, au milieu des pins parasols, on ne voit qu’elle. La carrure aux formes géométriques et aux lignes tranchées de la maison, le jeu de cubes de verre et de béton permettent à la nature comme à la mer et à la montagne de se refléter. Nichée dans le jardin verdoyant, dans l’axe de la cuisine, un couloir de nage complète cet ensemble paradisiaque et insolite.

Ouvert sur la nature, le salon vert prouve que la végétation est aussi présente à l’intérieur qu’à l’extérieur. Esprit pop avec le canapé vert en velours acheté aux enchères chez A shbeys Auction, deux fauteuils en cuir de Stanford Tranding Store, des tables gigognes kaki de chez O.live, un fauteuil en coque cuir naturel, Eddie Zoom. Ils entourent un tapis vert de chez Gonsenhausers Fine Rugs et une table basse Kerrod Antique. C’est Jo elle-même qui a cousu les coussins avec des tissus achetés aux enchères.

Pour accéder à l’étage, Jo et Jeff ont opté pour un escalier en béton ultra graphique, aux volumes ouverts. A côté, un fauteuil en rotin de chez Civilian Blind in Woodstock.

Antonio Zaninovic a conçu la cuisine et l’a faite réalisée par Sean von Stein, dans un bois local, le kiaat. Une cuisine moderne et fonctionnelle associée à du mobilier vintage tel que la suspension Bubble Lamp de Georges Nelson (1952), une table ancienne en bois et des tabourets en fil et en métal Isitho African de Nicci Drzewicki.

Située dans un écrin de verdure, cette chambre d’amis donne sur la forêt de pins. Uniques séparations pensées par l’architecte Antonio Zaninovic, des volets coulissants qui mêlent du bois et du zinc. Ouverts en un clin d’œil, ils plongent la pièce dans une verdure luxuriante où seuls se démarquent le fauteuil en bois de Origin Interiors et la lampe d’architecte pour Pierre Rabe.

Concernés par l’écologie, les propriétaires ont recyclé les matériaux de l’ancienne maison comme par exemples ces planches qui, en passant par une petite porte dérobée, dissimulent un petit espace de détente que Jo a rendu confortable en réalisant des matelas avec des tissus des années 50.