Lorsque la propriétaire de ce studio de 28 m2 a confié son agencement à l’architecte d’intérieur Cyril Rheims, cette dernière n’avait qu’un seul impératif, et pas des moindres : dormir dans une chambre qui serait un véritable petit nid.
L’une des problématiques de cet appartement était qu’aucun des murs n’étaient parallèles. Qu’à cela ne tienne, l’architecte s’adapte à ces contraintes et en tire partie en imaginant une grande boîte asymétrique construite en porte-à-faux pour dégager le reste de l’espace à vivre et dynamiser le lieu. Dans cette même optique, il crée des étagères au design répondant aux ouïes placées de chaque côté de la boîte qui éviter l’aspect claustrophobique mais aussi pour ventiler l’espace et ne pas trop le confiner.


Légèrement asymétrique, ce petit nid, ni tout à fait chambre ni complètement mezzanine, a été imaginé pour lui donner plusieurs fonctions à la fois. En effet, il possède une hauteur adéquate et un espace large afin de faire office de bureau d'appoint.


Autre contrainte dans ces volumes un peu bizarroïdes : y intégrer un maximum de rangements afin que le lieu soit le plus fonctionnel possible. Cyril Rheims a donc profité du fait que cette chambre en lévitation dégage assez d’espace sous elle pour créer des rangements et a équipé les périphéries de placards. Et, toujours dans l’esprit de gagner de l’espace a intégré une table - plan de travail escamotable, côté cuisine.
Côté couleurs, le choix s’est porté sur des tonalités plus ou moins foncées et contrastées avec du marron, du beige et du blanc rehaussés de pointes d’orange à travers certains accessoires. Quant à la couleur de la chambre, la propriétaire a opté pour une teinte foncée afin d'accentuer l'impression cocon.


En imaginant cette chambre « perchée », l’architecte Cyril Rheims a exhaussé le souhait de sa cliente et inventé une nouvelle forme d’architecture.