Une pompe à chaleur (PAC) utilise de l’énergie gratuite, non polluante et renouvelable. Générant environ 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière classique, elle permet aussi de réduire sa facture de chauffage. Comme souvent il s’agit d’investir à l’achat dans l’installation d’un tel appareil pour amortir cette dépense à plus long terme.
Des aides financières encouragent l’installation d’une PAC par les particuliers : des crédits d’impôts allant de 25 à 50% sont proposés sur l’achat et l’installation d’un modèle domestique. L’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (www.anah.fr) propose une prime à l’installation (sous condition de ressources) allant de 900 à 1800 euros selon les modèles.
Enfin l’ADEME (www.ademe.fr) propose parfois des aides financières et EDF propose (www.edf-bleuciel.fr), sous conditions, d’accompagner la mise en œuvre d’une PAC.
Les pompes à chaleur se divisent en plusieurs catégories au fonctionnement différent et dont il convient d’expliquer le jargon des modèles les plus répandus : les modèles air/eau restituent les calories accumulées par l’appareil à l’intérieur de l’habitation, par un circuit de tuyaux d’eau connectés aux radiateurs ou à un plancher chauffant.
Les modèles air/air prélèvent la chaleur dans l’air extérieur pour la souffler à l’intérieur de la maison. Ils sont donc plus faciles à installer mais leurs performances n’égalent pas les modèles air/eau.
Enfin les modèles eau/eau présentent les meilleurs coefficients de performances mais nécessitent un forage souvent coûteux.
Les pompes à chaleur équipant les maisons individuelles sont le plus souvent composées de deux blocs avec un module placé à l’extérieur et un autre l’intérieur. Pour les constructions neuves, il est possible d’envisager l’installation d’une pompe monobloc installée à l’intérieur en prévoyant une grille orientée au sud sur la façade de la maison.
En appartement ? Une pompe a besoin d’un minimum de 20m2 pour fonctionner correctement. Une installation est possible mais dans des conditions différentes si elle concerne des logements collectifs, car les modèles de pompes concernés sont d’un autre format et doivent dès lors s’installer en sous-sol.
Une PAC fonctionne à l’électricité, pour s’assurer de ses performances, il convient de surveiller son coefficient de performance (COP), un COP égal à 3 signifie que l’énergie thermique restituée pour le chauffage est 3 fois supérieure à l’énergie électrique facturée.
Quel prix ? Selon les modèles, l’investissement varie entre 6 000 et 15 000 euros installation comprise pour 100m2, sans compter les aides et les subventions. Généralement garanties 3 ans, le retour sur investissement se fait en moyenne sur 7 ans.