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Mexique (1900-1950). Diego Rivera, Frida Kahlo, JC Orozco et les avant-gardes au Grand Palais

La Molendera, Diego Rivera

Depuis son indépendance face à la monarchie espagnole en 1821, le Mexique n’a eu de cesse d’exprimer son esprit de modernité, notamment à travers les arts. En s’appuyant sur la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, le Mexique a montré sa volonté de changement. L’exposition au Grand Palais est la plus grande manifestation consacrée au pays depuis 1953. Elle offre un panorama d’artistes incontournables : Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco, Rufino Tamayo et autres avant-gardes, donnant ainsi à voir la créativité artistique bouillonnante du pays. À travers les pratiques artistiques mexicaines, l’exposition retrace aussi l’histoire du pays, avant, pendant et après la révolution. Riche et dépaysante, l’exposition arrête néanmoins son exploration aux confins du XXI ème siècle, délaissant l’art contemporain, pourtant vivace au Mexique.

>> Exposition du 5 octobre au 23 janvier 2017, tous les jours sauf le mardi, de 10h à 20h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h // Plein tarif 13 euros, tarif réduit 9 euros.

Grand Palais, 3 avenue du Général Einsenhower – 75008 Paris

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Jean Nouvel, mes meubles d’architecte aux Arts Décoratifs

Arts Décoratifs

Jean Nouvel est l’un des architectes les plus prolifiques de sa génération : depuis 1987, il a vu éditer plus de 100 de ses créations. Depuis de nombreuses années, il dessine également du mobilier mais précise : « Je ne suis pas un designer, mais un architecte qui fait du design ». Ses meubles fonctionnels sont tous parfaitement ancrés dans leur époque. Jean Nouvel investit les Arts Décoratifs en y meublant ses galeries préférées : du Moyen-Âge à la Renaissance, jusqu’aux pièces dévouées aux XVII ème et XVIII ème siècles. Le visiteur peut ainsi découvrir les « types » de Jean Nouvel, ses pièces iconiques, sur lesquelles il planche depuis 30 ans : en partant d’une forme élémentaire, il perfectionne, revisite, allège jusqu’à obtenir la forme la plus archétypale de l’objet. La rétrospective permet de mettre en exergue une face moins connue de l’un des plus grands architectes contemporains.

>> Exposition du 27 octobre au 12 février 2017, du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h // Plein tarif 11 euros, tarif réduit 8,50 euros

Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli – 75001 Paris

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Roger Tallon, le design en mouvement aux Arts Décoratifs

Les arts De?coratifs, Paris / A.D.A.G.P. 2016

Le Musée des Arts Décoratifs consacre une grande rétrospective au pionnier du design industriel français, Roger Tallon (1929-2011), explorant toutes les facettes de sa personnalité et de son travail. Grâce aux archives dont il a fait don aux Arts Déco avant sa mort, l’exposition retrace 60 ans de travail. Visionnaire, Roger Tallon a changé l’approche du design industriel en l’ouvrant à la création contemporaine. On lui doit notamment le TGV Atlantique et le TGV Duplex, mais aussi la télé portative Téléavia P111 ou le funiculaire de Montmartre. L’exposition, qui donne à voir le foisonnement créatif du designer, constitue la première rétrospective complète de Roger Tallon.

>> Exposition Roger Tallon, le design en mouvement aux Arts Décoratifs du 8 septembre au 8 janvier 2017, du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h // Plein tarif 11 euros, tarif réduit 8,50 euros

Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli – 75001 Paris

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Magritte, la trahison des images au Centre Pompidou

Ceci n'est pas une pipe, René Magritte

Quatre décennies après la grande rétrospective à Beaubourg, le Centre Pompidou consacre à nouveau une exposition à René Magritte, figure magistrale de l’art moderne. L’exposition explore l’intérêt du peintre pour la philosophie, curiosité culminant en 1973 avec l’œuvre Ceci n’est pas une pipe. L’œuvre de Magritte est décomposée en section thématique : les corps morcelés, les mots, les objets... à la manière du peintre lui-même, disséminant des sens cachés dans ses toiles. Magritte, la trahison des images regroupe une centaine de pièces, offrant une lecture renouvelée de l’œuvre du peintre, sous le prisme de la philosophie.

>> Exposition du Du 21 septembre au 23 janvier 2017, de 11h à 21h tous les jours sauf le mardi, nocturne le jeudi jusqu’à 23h et le lundi à partir du 5 octobre // Plein tarif 14 euros, tarif réduit 11 euros.

Centre Pompidou – 75 191 Paris 

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L’Esprit du Bauhaus aux Arts Décoratifs

Scène du Bauhaus : inconnue au masque dans un fauteuil tubulaire de Marcel Breuer portant un masque de Oskar Schlemmer, Marcel B

En présentant plus de 900 œuvres, objets, mobilier, textes, dessins, maquettes, peintures, replacées dans le contexte de la célèbre école d’enseignement artistique allemande, l’exposition prétend faire vivre au visiteur toute l’effervescence du Bauhaus. Fondée en 1919 à Weimar, cette école d’enseignement artistique est vite devenue une référence incontournable de l’histoire de l’art du XX ème siècle, même si elle fût dissoute en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme. Les Arts Déco cherchent à raviver l’esprit du Bauhaus, en entraînant le visiteur à travers toutes les étapes d’enseignement, du cours préliminaire visant à ouvrir l’esprit aux ateliers spécifiques : mobilier, céramique, métal, vitrail, peinture murale... Le Bauhaus souhaitait réconcilier la création artistique à la technique et, si l’école n’a existé que 20 ans, nul doute que près d’un siècle après sa création, son esprit est toujours bel et bien vivant.

>> Exposition du 19 octobre au 26 février 2017, du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h // Plein tarif 11 euros, tarif réduit 8,50 euros

Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli – 75001 Paris

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Bernard Buffet, rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Les plages, le parasol (1967), Bernard Buffet

Le Musée d’Art Moderne expose une centaine de peintures de Bernard Buffet, considéré comme l’un des peintres les plus célèbres du XX ème siècle, mais aussi l’un des plus discutés. À travers une présentation chronologique de l’œuvre, polémique, de l’artiste, l’exposition offre une relecture inédite. Des débuts du peintre dans le contexte artistique difficile de l’après-guerre, dans un moment de débat autour des réalismes, à ses grands succès, l’exposition révèle Bernard Buffet dans ses paradoxes, entre peinture austère et aisance financière. Boudée par le monde de l’art et adulée du grand public, l’œuvre de Bernard Buffet peut encore surprendre, à travers des pièces peu connues, en réalité.

>> Exposition du 14 octobre au 26 février 2017, du mardi au dimanche de 10h à 18h (nocturne le jeudi jusqu’à 22h) // Plein tarif 12 euros, tarif réduit 9 euros.

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 11, avenue du Président Wilson – 75116 Paris

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Picasso-Giacometti au Musée Picasso

Musée Picasso

Deux maîtres, l’un peintre-sculpteur, l’autre sculpteur-peintre. Picasso et Alberto Giacometti sont considérés comme deux des plus grands artistes du XX ème siècle, sinon les plus grands. L’exposition du Musée Picasso consacre deux étages aux relations entre ces deux artistes, à la fois amicales et formelles. Malgré une différence d’âge de 20 ans (Picasso est né en 1881 et Giacometti en 1901), ils n’ont eu de cesse d’échanger sur leur art respectif et partagent une grande liberté d’esprit et d’invention, une fascination pour les figures d’Éros et Thanatos. Le parcours d’exposition, découpé en 8 sections, suit une logique chronologique et thématique, illustré par tous leurs mediums artistiques : plâtres rares et fragiles, dessins inédits, archives...

>> Exposition du 4 octobre au 5 février 2017, du mardi au dimanche, de 9h30 à 18h // Plein tarif 12,50 euros, tarif réduit 11 euros 

Musée Picasso, 5 rue de Thorigny – 75003 Paris

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Hodler Monet Munch au Musée Marmottan Monet

Neige fraiche sur l'avenue, Edvard Munch

Le Musée Marmottan Monet questionne les liens entre les trois artistes en rassemblant, le temps d’une exposition, Ferdinand Hodler, Claude Monet et Edvard Munch, trois peintres phares de la modernité. Leurs points communs ? Tous trois naviguent entre impressionnisme, post-impressionnisme et symbolisme et leurs œuvres, ayant toutes trois un pied dans le XX ème siècle, ont eu une importante influence sur l’histoire de l’art. Les trois peintres ont passé leur vie à mettre la peinture à l’épreuve de l’impossible : représenter le soleil éblouissant de face, rendre visible l’horizon. Monet s’exténuait à représenter les ondulations de l’herbe au fond de l’eau, Hodler a passé sa vie à étudier l’horizon des Alpes depuis sa terrasse tandis que Munch a répété inlassablement, jusqu’à la folie, les mêmes motifs. Les confronter, c’est montrer leurs innombrables points communs.

>> Exposition du 15 septembre au 22 janvier, du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h // Plein tarif 11 euros, tarif réduit 6,50 euros

Musée Marmottan Monet, 2, rue Louis-Boilly – 75016 Paris

Vidéo du jour
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La France d’Avedon, Vieux monde, New Look à la BnF François Mitterrand

Catherine Deneuve, Los-Angeles, Septembre 1968, Richard Avedon

Le célèbre photographe de mode américain Richard Avedon (1923-2004) a entretenu une relation particulière avec la France. Depuis les années 40, où il shootait les collections de mode à Paris pour le Harper’s Bazaar, sa carrière a été émaillée de rencontres françaises qui l’ont influencé. Avedon n’a eu de cesse d’enrichir son travail photographique d’autres formes d’art : textes, livres, narration cinématographique, danse... La BnF rend hommage à l’œil du photographe sur la France, à travers 4 sections : ses portraits (Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Jean Cocteau, Coco Chanel, Yannick Noah, Isabelle Adjani...), un film, Funny Face, sur lequel Avedon fut « consultant visuel » en 1956, le livre Diary of a Century, sur son travail sur l’œuvre de Jacques-Henri Lartigue et le magazine Égoïste, avec lequel le photographe a longtemps collaboré. Une virée photographique à travers la France du photographe Richard Avedon.

>> Exposition du 18 octobre au 26 février 2017, du mardi au samedi de 10h à 19h, le dimanche de 13h à 19h // Plein tarif 9 euros, tarif réduit 7 euros.

BnF François-Mitterrand, Quai François Mauriac, 75013 Paris

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Noir Éclair, ZEVS au Château de Vincennes

Visual Kidnapping Self Portrait, ZEVS

Le Centre des Monuments Nationaux donne carte blanche à l’artiste contemporain ZEVS pour habiller le château de Vincennes. Précurseur du street-art en France depuis les années 90, Aguirre Schwarz, dit ZEVS confronte la notion de patrimoine à l’art contemporain, en revisitant le Château de Vincennes, depuis la Renaissance et Léonard de Vinci jusqu’au monde de la technologie. Photographies, installations, sculptures, peintures, vidéos... autant de propositions pour transformer le château. L’exposition, monographique présente une réelle rétrospective des pratiques artistiques de ZEVS : graffiti propre, graffiti à la lumière noire, attaques visuelles. Noir Éclair s’inscrit dans une approche particulière, entre art urbain et art contemporain, pour créer une rencontre entre le patrimoine et le street-art. Déroutant.

>> Exposition Noir Éclair, carte blanche à ZEVS du 16 septembre au 29 janvier 2017, organisée par le Centre des monuments nationaux, tous les jours de 10h à 17h (l’accès au 3e étage du donjon pour « Visual Kidnapping, Pay Now !!! » se fait sur réservation: 3 créneaux de visite commentée à 11h, 15h et 16h) // Plein tarif 8,50 euros, tarif réduit 6,50 euros.

Château de Vincennes, 1 avenue de Paris – 94300 Vincennes

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