C’est entre 1856 et l’après-guerre que la ville de Grisolles connaît son heure de gloire grâce à sa fabrication de balais en paille de Sorgho et devient sa capitale de fabrication. À l’époque, une quarantaine d’ateliers sont actifs au sein du village. Jusqu’en 1908, la distribution se fait principalement dans l’Hexagone, avant de dépasser les frontières et d’être exportés, en grande quantité, en Angleterre…

À l’occasion de cette exposition, pas moins d’une centaine de balais de la collection de Daniel Rozensztroch, directeur artistique de merci et consultant en design, ont été sélectionnés. L’exposition aspire à montrer le balai comme un accessoire symbolique mais aussi et surtout comme une œuvre d’art.


 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le balai fascine les artistes. C’est la raison pour laquelle Marion Roualdès, une jeune designer, a voulu explorer les typologies, les mouvements et le langage formel de cet objet du quotidien, en présentant ses dessins préparatoires ainsi que ses prototypes. Le balai a également fait l’objet de l’exposition « La Joconde est dans les escaliers », créée par Robert Filliou, artiste du XXème siècle dont l’œuvre est inspirée par le mouvement du « ready-made ». Ce mouvement artistique, dont Marcel Duchamp fut l’icône, a pour but d’abolir les frontières entre l’art et l’objet du quotidien.

Ne manquez pas ce rendez-vous qui mêle originalité, art et savoir-faire, à partir du 28 mai jusqu’au 18 septembre 2016 au musée Calbet.

15, rue Jean de Comère 82170 Grisolles