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Chaise Republic of Muppets par Antoine Brac de la Perrière

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RBC défend et promeut la création et le design depuis 25 ans à travers ses showrooms ouverts à Nîmes, Montpellier, Avignon et Lyon. Dans le cadre de son partenariat avec la 11e Biennale de Lyon, RBC Mobilier a invité 30 artistes de la Biennale et des artistes en résonnance de celle-ci à réinventer l’îcone design signée Arne Jacobsen, l’incontournable chaise 3107. Créée en 1955 par l’architecte designer Danois, ce qui était au commencement une chaise prévue pour la cantine d’un laboratoire est devenue l'une des chaises la plus emblématique et la plus intemporelle. Pour l'occasion, elle se transforme en 30 oeuvres surpenantes et uniques.

Avec la complicité de la Biennale de Lyon 201, des galeries Georges Verney-Carron, Olivier Houg et Artcurial, ces 30 œuvres uniques feront l’objet d’une vente aux enchères le 15 décembre chez RBC Lyon. Chaque création sera mise en vente au prix de départ de 350 euros. L’intégralité de la somme résultant de la vente sera versée à l’association L’Enfant Bleu-Enfance Maltraitée Lyon qui agit au quotidien contre le fléau de la maltraitance des enfants et des adolescents.

Alors, amateurs de design ou collectionneurs, rendez-vous le 15 décembre chez RBC Lyon au Cube Orange, Quartier Confluence, 69002 Lyon. On vous attend à 20h précises.

Antoine Brac de la Perrière vit et travaille à Lyon.
"Republic of Muppets", est la réappropriation artisanale de l'objet daté, avec des matériaux anciens : peau de chèvre et de vache teintées et/ou imprimées, ainsi que des techniques elles aussi datées : marouflage à la colle vinyllique de pièces de cuir découpées au couteau, finition à l'huile naturelle pigmentée à l'oxyde de fer.
C'est la personnalisation outrancière du standard, une pitrerie ubuesque mettant en perspective dérision et rationnalité dans un objet particulièrement attaché à sa forme

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Luge par Arctic Perspective Initiative

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Art, sciences, technologies et géopolitique constituent le principal domaine de la recherche d'Arctic Perspective Initiative, un collectif artistique qui travaille sur un projet écologique et culturel global dans l'Antarctique. Nouvelles routes navales, explorations minières, réserves de pétrole ou tests d'armements... La globalisation dans tous ses aspects a un impact important sur les communautés vivant dans l'Antarctique : le but d'API est de permettre à ces communautés de s'adapter au système mondial contemporain à travers la mise en place de nouveaux systèmes éducatifs et artistiques. API propose une relecture "utilitaire" de la chaise iconique de Jacobsen : un mélange de luge design et d'engin de chasse qui permet de chasser le caribou avec élégance.
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Chaise Série 7 d'Arne Jacobsen revue par Diego Bianchi

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Les sculptures de Diego Bianchi qui sont autant de références implicites au Surréalisme et à l'Arte Povera, sont le plus souvent mises en scène dans des forces en tension qui envahissent tout l'espace sans résultat prédéterminé. Forme anthropomorphiques et matériaux de récupération interrogent la condition humaine et semblent résulter d'une véritable collision entre l'évidence et l'absurde.
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La Chaise par Ernesto Ballestros

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L'oeuvre d'Ernesto Ballestros dépasse la seule sphère de l'art et intègre les notions d'astronomie, de mathématiques, d'ingénierie et autres sciences. Ernesto Ballestros cherche à rendre visible l'invisible : le mouvement, le temps, la fragilité de l'instant présent, les lignes invisibles du parcours d'un avion en papier ou d'un véhicule à moteur... Ici, Ballestros s'inspire du Vito, ce véhicule utilitaire presque aussi célèbre que le combi Wolkswagen.
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Chaise Série 7 d'Arne Jacobsen vue par Irina Kirchuk

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Construite en 1924, l'Usine T.A.S.E passa à la fin des années 30 aux normes dites de "défense passive" qui voulaient que les vitres des usines soient recouvertes de bleu empêchant ainsi la lumière intérieure d'être repérée par les bombardiers ennemis. Pour la Biennale, Irina Kirbuch déploie dans l'espace de l'Usine des double-ventouses qui transfèrent le bleu de la défense passive depuis les vitres jusque sur le mur. Avec la chaise de JAcobsen, Kirchuk rejoue son oeuvre de manière humoristique et imagine les couleurs du monde se déployant des pieds ventousés jusque sur le bois de la 3107.
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Morsure par Ivan Fayard

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Originale et usurpatrice, désuète, exubérante et minimaliste, anachronique et contemporaine, monumentale et fragile, la peinture d'Ivan Fayard est fragmentée tel un kaléidoscope, un miroir brisé trop vite recolté. Pour "Morsure", l'artiste joue avec son propre travail et propose un regard ludique sur un certain minimalisme. Au premier regard, on pourrait rapprocher l'exercice sur la chaise de la série "Usurpateur". Toutefois, empreint de mélancolie, le sourire qui né à la rencontre de "morsure" nous atteint autant que la série "Between".
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VIII par Karim Kal

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Le travail photographique de KArim KAl interroge les notions de flux migratoires, les identités territoriales en référence à l'histoire ou aux problématiques sociales et urbaines contemporaines. Il s'attache à représenter le bâtit, le territoire urbain en tant que territoire social : un espace public qui devient un marqueur culturel, idéologique et politique d'une société. S'il emprunte certains codes de l'image de presse, sa photographie se veut réflexive et développe sa propre forme poétique.
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Chaise Série 7 d'Arne Jacobsen réinterprétée par Laura Lima

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Avec un certaine légèreté, un humour aigu et une imagination débordante, Laura Lima organise des contrastes surprenants qui sont autant de métaphores en vues d'actions dans l'espace d'exposition. Hommes ou animaux font ainsi régulièrement partie intégrante de ses oeuvres et sont contraints à des actions qui frisent souvent l'absurde. Laura Lima joue symboliquement avec l'idée du corps humain en transformant la chaise 3107 en un fautueil roulant ironique et design. Exécution : Loïc Charbonneau.
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Chaise et tatouage Maori par Laurent Pernel

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Chez Laurent Pernel, l'activité de brûleur est comme une tempête de feu retenue. Qu'est-ce qui s'organise dans ce chaos? Que devient le territoire que l'acte met à l'épreuve? Un état des choses comme une formule suspendue 'quelque chose ne va pas mais il faut continuer". Ce qui ne va pas appartient moins au règne de la nature qu'à celui de la culture : il n'y a aucun paysage, aucune fleur. Il ne s'agit pas d'un incendie. Ne peut être brûlé que ce qui est construit, ce qui contient en propre une physique de destruction hors de toute nature. La pratique conduit à mettre à l'épreuve la figure par la brûlure. L'acte n'est pas graphique, il est intimement physique, au sens littéral : inscription. Ces dessins sont des sculptures! D'une physique à la limite de l'implosion qui conjugue ce qui reste à voir quand la forme est à la limite de sa disparition et de sa permanence : brûler le support/atteindre la figure.



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Chair par Ludovic Paquelier

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Ludovic Paquelier élabore un langage plastique alimenté par l'esthétique rock, le cinéma de science-fiction, la bande dessinée et la publicité. Il compile et manipule les images pour créer un univers inquiétant et irréel, à l'humour corrosif. Ses peintures murales et ses dessins offrent au spectateur la possibilité de développer sa propre trame narrative en fonction de ses références culturelles et visuelles.
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Tissus par Marina de Caro

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L'espace, l'expérience du corps, la subjectivité, l'intuition, la tension des opposés et l'instabilité sont les maîtres mots de l'oeuvre de Marina de Caro. Ses installations se déploient dans un espace poétique et sensible qui enveloppe le spectateur dans une narration expérimentale. Ici, l'artiste recouvre intégralement la chaise 3107 d'un tricot coloré : l'objet ainsi paré acquiert une dimension nouvelle, sculpturale et altière.
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L.H.O.O.Q. par Vincent Breed

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La rencontre de Vincent Breed avec le verre fait suite à des études de Design Industriel puis aux Arts Décoratifs, suivies d'un compagnonnage auprès de maîtres verriers de renommée internationale. Vincent Breed multiplie ses collaborations depuis plusieurs années avec des grands noms de la création : Yves Saint-Laurent, Jean Nouvel, Matali Crasset, Paul Bocuse, Hilton McConnico, Noé Duchaufour-Lawrence....
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Herbe Essais par Vincent Breed

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Chaise Série 7 d'Arne Jacobsen réinventée par Yann Lévy

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À la manière d'un peintre-paysagiste, Yann Lévy sillonne les lieux à la recherche de motifs. Il réalise sur ces motifs des ajouts (notes écrites, dessins...) puis les assemble en dessins panoramiques. L'intervention de Yann Lévy sur la chaise de Jacobsen est dissimulée lorsque la chaise recouvre sa fonction utilitaire, et fait ainsi écho aux maltraitances cachées dans l'intimité des foyer. Pour mieux voir, il faut poser la chaise... sur un miroir.

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