Parmi les nombreux matériaux disponibles pour un faux plafond, le polystyrène expansé est le plus courant pour réaliser un faux plafond. Léger, il est facile à manier et simple à poser. Les dalles en polystyrène ne coûtent pas cher et elles présentent un grand choix de motifs. Elles peuvent également être peintes avec une peinture acrylique. Un faux plafond en polyuréthane présente les mêmes qualités, mais la finition des dalles est plus travaillée. Les dalles de polyuréthane présentent en effet des motifs plus fins et elles peuvent comporter des moulures. Le plâtre offre une bonne isolation, aussi bien thermique qu'acoustique, et il peut être ignifugé et hydrofugé.
Bien choisir ses dalles pour un plafond pratique
Le choix des dalles dépend aussi de l'utilité du faux plafond. S'il s'agit de masquer un sous-plancher ou un plafond abîmé, les dalles auront principalement une fonction esthétique. Pour des pièces telles que la salle de bains et la cuisine, le faux plafond sera cependant soumis à la vapeur et à l'humidité. Il est donc nécessaire de choisir des dalles traitées en conséquence. Si vous rencontrez des problèmes d'isolation phonique, il est préférable d'opter pour un matériau adapté, comme le liège ou le polyuréthane alvéolé.
Bien choisir ses dalles de faux plafond pour l'éclairage
Dans le cas d'un éclairage intégré, le faux plafond doit résister à la chaleur des luminaires et permettre une bonne ventilation. Privilégiez alors des dalles pouvant résister aux chocs, car il peut être nécessaire d'accéder occasionnellement au plénum pour effectuer des réparations électriques. Si vous envisagez la pose d'une rosace, il est nécessaire de vous assurer que les dalles pourront en supporter le poids. Veillez aussi à utiliser une colle qui n'endommagera pas la dalle. Le polystyrène, en particulier, nécessite l'usage d'une colle spécifique, sous peine de se dégrader.