EERO AARNIO ET SES DÉBUTS

Diplômé de l’école d’art et de design de Helsinski, Eero Aarnio ouvre sa propre agence, en 1962. Il s’adonne principalement à la décoration intérieure et au design industriel. Ses premières créations s’inspirent des fondements du design finlandais. Elles sont conçues de manière artisanale et dans des matériaux naturels. Par exemple, le tabouret en osier Jattujakkare.

LE PLASTIQUE, LA MATIÈRE REINE D’EERO AARNIO

Le design constitue une discipline en perpétuel mouvement pour Eero Aarnio. Le designer se tourne vers de nouvelles matières plus innovantes. Ses œuvres sont fabriquées en plastique ou plexiglas. "Le plastique donne aux designers une totale liberté de formes et de couleurs, ce qui fait naître des objets à mi-chemin entre le fonctionnel et le ludique – toujours fascinant", explique Eero Aarnio. Ce dernier s’impose très vite comme un visionnaire. Il maîtrise parfaitement le plastique. Il s’amuse avec ce composant. Au fil des œuvres, il instaure de nouveaux codes. Les objets se parent ainsi de formes originales. Par exemple, le Poney. Cette chaise atypique ressemble à un jouet. Conçu en mousse polyuréthane, il s’habille de tissu. "Une chaise est une chaise…, mais un siège ne doit pas nécessairement être une chaise. Cela peut être n’importe quoi du moment que c’est ergonomiquement correct", souligne le designer.

fauteuil Poney Eero Aarnio

Vidéo du jour

EERO AARNIO ET LE MOUVEMENT POP ART

Eero Aarnio s’inscrit rapidement dans le mouvement Pop art. Ses créations iconoclastes fondent pour les formes organiques. Elles reflètent l’esprit des sixties, le "Space Age". La conquête spatiale apporte du rêve aux petits et aux grands. Le fauteuil Ball et son allure futuriste en constituent l’exemple le plus révélateur. La touche finale : les couleurs. Elles apportent à ses œuvres du peps et de la bonne humeur. Tomato, Bubble, Serpentine ou Pastils, ces fauteuils illuminent les pièces en un clin d’œil grâce à leurs teintes explosives. Eero Aarnio constitue un disciple assidu du mouvement pop art. Mais il n’accepte pas pour autant tous ses principes. Lui, il imagine des objets faits pour perdurer dans le temps. La qualité est donc essentielle.