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« Objets sphériques » par Armin Schubert

Jérôme Galland

L’Installation « objets sphériques » de l’artiste Armin Schubert se présente comme des dômes de branches brutes posés sur la pelouse dense et verte de la propriété. Ces espaces circulaires semblent jaillir comme la naissance d’arbres dans un ensemble très organisé au plus près de la forêt et pourtant très artificiel. L’œuvre, réalisée à partir de branches brutes ramassées dans le Parc Historique du domaine marque la relation intime entre l’artiste et la nature, comme un agriculteur, un homme proche de la terre.

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« Des meules impressionnantes » par Robin Godde

Jérôme Galland

Robin Godde est fasciné par l’intérêt des peintres pour les meules. Il s’est inspiré du travail de Claude Monet pour interpréter à son tour la beauté et la complexité de cette construction en fourrage d’herbes séchées. À travers ses sculptures, il questionne l’œil du visiteur sur l’infime, le brin de paille qui constitue ces meules géantes et assure leur stabilité. Le sculpteur français comme les peintres met en évidence le jeu de matière, d’ombre et de lumière qui font de ces meules de foin des objets moins banales qu’il n’y paraît.

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Le « Graminophone » par Alexandra Epée, Flora Riche et Olivier Brichet

Jérôme Galland

Le « Graminophone » est un autre jardin des sensations imaginé pour le Festival International des Jardins. Il met en scène les graminées et les sens qu’elles éveillent entre leur « chant » quand le vent les balances ou l’odeur d’herbes humides, un retour à la nature apaisant. Ce parcours végétal s’articule autour d’une structure aérée comme des vagues dessinées par le vent sous laquelle on se laisse porter par l’atmosphère de la nature, entre les sons et les effluves, amplifiée par l’installation. Cette mise en scène est une ode au jardin qui stimule l’imaginaire et fait renouer le public avec cet essentiel si riche et pourtant parfois délaissé qu’est la nature.

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Le « nid inversé » de Wang Shu

Jérôme Galland

Installé dans « les prés du Goualoup », nouvel espace du domaine des jardins de Chaumont-sur-Loire, « Le jardin des nuées qui s’attardent » signé Wang Shu, joue avec la perspective et la lumière à partir d’une structure sobre qui se reflète dans l’eau. L’architecte chinois, Pritzker Prize 2012, décrit lui-même son travail comme « un nid inversé, avec un petit bassin et un filet pour attraper les nuages ». Loin de la démesure des nouveaux paysages de son pays, Wang Shu prône la tradition et la conservation des constructions typiques. Pour cette œuvre, il s’est inspiré de la culture asiatique, de la littérature à la musique. Les plantes grimpantes pourront bientôt prendre possession de cette structure minimaliste en bois pour former le nid imaginé par l’artiste.

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« La rivière des sens » de l’Atelier Vecteur

Jérôme Galland

« La rivière des sens » nous emporte dans ses courants au rythme de sa structure en bois aérienne qui dirige le regard et ouvre sur le jardin. Créé par l’Atelier Vecteur, ce parcours initiatique redessine le jardin pour découvrir autrement le domaine de Chaumont-sur-Loire dans un chemin qui évolue au fil des virages et multiplier les expériences et sensations du monde végétal, bordé de plantes et de feuillages, qui nous entoure. La structure en bois organise le jardin qui sublime quant à lui l’installation dans une relation d’échange mis en évidence par les paysagistes. Un plongeon dans la nature, ses odeurs, ses sons, ses textures pour un voyage poétique à travers le jardin.

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Une sculpture de brume vue par Fujiko Nakaya

Jérôme Galland

L’artiste japonaise Fujiko Nakaya a recréé un immense voile de nuage sur le bosquet de bouleaux des Prés du Goualoup. Elle met en scène une installation technologique pour créer la brume à partir d’air, d’eau et en fonction du temps. « Je n’essaie pas de modeler la nature. L’atmospère est le moule, le vent est le burin » explique-t-elle avec simplicité. Connue pour son art technologique, Fujiko Nakaya s’attache à reconstituer les phénomènes naturels et essaie de nourrir la curiosité de l’homme dans la relation à la nature qui l’entoure.

22e Festival International des Jardins. Ouvert tous les jours de 10h à 18h30 jusqu’au 30 septembre et de 10h à 18h du 1er au 20 octobre. Infos : www.domaine-chaumont.fr

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