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Les finalistes du concours

Plus de 80 étudiants designers et créateurs confirmés ont livré leurs inspirations, à l'occasion de la 2ème édition du concours lancé par le BHV en partenariat avec Marie Claire Maison, « Lumière sur l'art ».  Le thème autour de la lumière « Economisez, réutilisez, réinventez », a permis de faire voir le jour à des créations surprenantes, dont 10 ont été retenues par le jury et récompensées. Elles sont exposées jusqu'au 15 novembre au BHV Rivoli, en plein cœur de Paris, avant l'ultime décision, et seront départagées par les clients et les internautes (www.bhv.fr).  Les 10 lauréats sélectionnés nous présentent leur luminaire.

Visitez le site du BHV  www.bhv.fr

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Lampe Curiosité, Cédric Tomissi

A 20 ans, Cédric Tomissi est étudiant en 1ère année à l'ENSAAMA, l'Ecole nationale supérieure d'art et des métiers d'art. Un jeune âge qui ne l'empêche pas d'avoir été sélectionné pour cette lampe "Curiosité", pleine de poésie et de douceur contrastée par la sobrieté de son socle noir. 

A propos de sa lampe « Curiosité »

« Née d'un papier de soie d'emballage, la lampe à poser « Curiosité »est modulable et change d'aspect selon la manière dont vous la disposez. Le papier froissé dessine ainsi différentes formes organiques et poétiques  qui créent une ambiance intimiste et tamisée. »

L'avis du jury : une lampe « à la Issey Miyake » qui montre les belles idées créatives et peu coûteuses du papier. Quelle souplesse dans ce froissage ! Et quel beau projet de faire ainsi bouger le matériau !

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L\'Enrouleur, Benjamin Fely

Designer de 32 ans, Benjamin Fely signe un luminaire esprit récup' très moderne et plein d'originalité. 

A propos de son lampadaire « Enrouleur »

"J'ai crée ce luminaire en greffant un enrouleur de chantier à la tige du lampadaire. J'ai voulu transformé un accessoire clé du bâtiment en un véritable objet design, moderne mais décalé.  Il est en plus très pratique puisque l'enrouleur de chantier garde sa fonction de rallonge multiprise."

L'avis du jury : bien vu, la récup de l'outil ! Une idée innovante, simple et esthétique. Pratique aussi, puisqu'on peut adjoindre la base enrouleur à différentes lampes.

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Sculpture de papier, Céline Andrieu

Céline Andrieu est une designer de 25 ans, qui a réalisé une lampe sculptée entièrement en papier, pour diffuser une lumière douce et créer une ambiance intimiste.

A propos de sa sculpture de papier

"II s'agit d'une lampe à poser que j'ai réalisé sans colle à partir de papier plié en forme de croisillons. Il prend toute sa dimension lorsqu'il est allumé car sa structure crée un très joli jeu d'ombres portées sur le mur."

L'avis du jury : un beau travail dont on aimerait bien voir les déclinaisons... Il est peut-être un peu compliqué à mettre en œuvre puisque fabricable manuellement uniquement mais l'innovation vaut la peine qu'on étudie la question. Une belle réalisation.

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Lustre Baladeuse, Olivier Garraud

Etudiant en 5ème année aux Beaux-arts de Nantes, Olivier Garraud, 26 ans, propose un lustre élégant, fait d'éléments récupérés de chantiers soigneusement accordés.

A propos de son lustre« Baladeuse »

« Mon luminaire est totalement inspiré de l'univers du bâtiment et de l'industrie. Crée à partir de baladeuses utilitaires et de câbles de chantier, ce lustre  est parfait pour un éclairage d'ambiance »

L'avis du jury : tout est récup', et pourtant l'agencement harmonieux des éléments semble naturel. Intéressant ! Reste à optimiser  la capacité d'éclairage du luminaire, un peu trop forte sur ce modèle.  

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Suspension Déjà lu, collectif YTEG

Estelle Griffe et Yuan Tian du collectif Yteg, étudiants en 2ème année à l'Académie Charpentier, présentent une suspension étonnante composée de magazines savamment arrangés. 

A propos de la suspension « Déjà lu »

" Ces magazines, conçus pour ne durer qu'une semaine ou un mois, trouvent ici une seconde vie.  Il s'agit d'un luminaire qui recycle le papier glacé de vos magazines préférées. Les pages sont repliées, jouant sur la forme du pliage et les couleurs de leurs illustrations. La lumière issue de petites leds vient ensuite créer ombres et reflets sur les reliefs du papier. Cette suspension peut être fabriquée en série à partir des invendus des magazines ou de manière individuelle à partir de vieux magazines."

L'avis du jury : on ne jette plus le papier, on a envie de le garder, on en fait un luminaire. Et l'objet final est poétique !On pourrait aussi en étudier une version en lampe à poser.

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Serpent à tête lumineuse, Elodie Tanguy

Designer de 25 ans, Elodie Tanguy a imaginé un luminaire qui peut s'utiliser en suspension ou en lampe à poser, avec une priorité : le rappel à la nature.


A propos du « Serpent à tête lumineuse »

« Mon luminaire résulte de l'association d'un pot de fleurs translucide, d'une structure d'abat-jour et d'un tuyau d'aquarium. Il recycle les matériaux tout en évoquant la nature grâce à son tuyau et son abat-jour en pot de fleur. On peut  jouer sur la position de l'abat-jour, en lampe à poser ou suspension, pour créer un éclairage décoratif. »

L'avis du jury : c'est plein d'humour, c'est bien fini. Facile à mettre en œuvre, ce luminaire est également peu cher à réaliser. Un projet juste, qui fonctionne. Un vrai projet de design industriel.

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Tuteur lumineux Ambiance Nature, Alexandra Theunissen

A seulement 20 ans, Alexandra Theunissen, étudiante à L'ENSAAMA, Ecole nationale supérieure d'art appliqués et des métiers d'art, propose un luminaire 100 % écolo, qui ne consomme aucune énergie.

A propos de son luminaire « Ambiance nature »

" Il s'agit d'un  tuteur lumineux. Il utilise l'énergie solaire pour alimenter ses diodes, elles-mêmes économes en énergie, et il aide la plante à grandir grâce à sa structure ramifiée. Utilisé en intérieur pour des plantes grimpantes, il aidera à dépolluer l'air de la maison ! Ce tuteur est déclinable en plusieurs tailles en fonction des différents types de plantes."

L'avis du jury : ce concept, unique, vaut d'être salué ! C'est le premier à utiliser la lumière du jour pour éclairer ensuite. Son esthétique mériterait d'être un peu affinée si une commercialisation devait être envisagée.

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Lampe Coralys, Fritz Junior Jacquet

Avec Fritz Junior Jacquet, designer & maître en origami de 30 ans, on ne pouvait qu'imaginer une création liée au pliage du papier. Mission réussie, avec la Coralys, une sculpture épurée.

A propos de la sculpture lumineuse « Coralys »

"C'est à partir de la méthode de l'origami que j'ai travaillé cette sculpture lumineuse toute faite de papier plié puis froissé. J'ai utilisé une seule feuille de papier sulfurisé et la réalisation se fait sans collage ni armature. Eclairée, la lumière vient donner vie et relief à la lampe. Une matrice est actuellement en cours de modélisation pour pouvoir produire ce luminaire en série."

L'avis du jury : très poétique, cette lampe à poser fait revivre le papier au service du « design pour tous ». C'est beau, vraiment beau, et en plus, peu coûteux et fabricable demain.

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Lampe Moustic, Avril de Pastre

L'étudiante en 3ème année aux Beaux-arts de Rennes, Avril de Pastre, a imaginé une lampe sur la base d'un pistolet à mastic. Une création qui ne manque pas d'originalité.

A propos de la lampe « Moustic »

« J'ai crée les lampes Moustic à partir d'un objet dont j'ai détournée l'utilisation : le pistolet à mastic. En modifiant sa fonction, il est devenu Moustic, un véritable oiseau lumineux. Sa gaine métallique fait office d'abat-jour, et le « pistolet » peut descendre et s'orienter sur 180 ° sur la tige pour orienter la lumière. C'est un luminaire ludique qui reflète parfaitement l'image du BHV, notamment au niveau de son rayon quincaillerie. »

L'avis du jury : très BHV, la lampe Moustic est pleine d'humour et même de dérision. Simple, esthétique, elle colle tout à fait au thème du concours, grâce à ses matériaux recyclés.

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Baladeuse D-Clean, Aurélie Alonso

A 22 ans, Aurélie Alonso étudie en 2ème année à l'Académie Charpentier. C'est autour d'une réflexion sur le constraste eau / lumière que lui est venue l'idée de la lampe D-Clean.

A propos de la baladeuse «  D-Clean »

« J'ai crée ma lampe en détournant un objet du quotidien, le pommeau de douche. J'aimais bien l'idée que le jet d'eau soit transformé en un jet de lumière. Il est en métal chromé et l'éclairage provient d'une lampe 3 led. Esthétique, les câbles électriques sont cachés par le pommeau et le flexible de douche.  Nomade, vous l'emportez partout dans la maison. »

L'avis du jury : quand « la pomme de douche devient éclairage », le détournement est porté à son comble. Ce concept est doublé d'une approche poétique subtile, et le résultat est très pratique. Il faudrait prévoir un clip à accrocher au mur de chaque pièce pour pouvoir poser  cette lampe facilement.

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