Le glacis à l’acrylique est le plus facile à réaliser, mais il peut également s’obtenir à l’huile ou à la cire. Explications.
Quel matériel pour un glacis ?
Choisissez l’outil pour appliquer le glacis selon l’effet voulu : éponge, chiffon, brosse, gant... Le glacis existe préparé dans le commerce. Vous pouvez aussi le créer en diluant de la peinture acrylique avec trois volumes d’eau minimum, plus pour une teinte plus claire. Prévoyez également du ruban de masquage, des bâches de protection et du matériel de ponçage.
Préparer le support
Dégagez la pièce autant que possible. Bâchez le sol et couvrez le mobilier, protégez les angles avec le ruban de masquage. Le glacis est très dilué et se projette facilement. Préparez le mur avant la peinture en rebouchant les trous, en ponçant les défauts et en appliquant une sous-couche claire de la couleur de votre choix. Si le mur est déjà peint, lessivez-le et poncez légèrement. Le support doit être poreux. Le glacis est une peinture de finition, il est transparent et révèlera les reliefs du mur.
L’application du glacis
Le glacis sèche vite. Vous devez l’appliquer rapidement, avec un mouvement régulier, sous peine d’obtenir des différences de teinte.
>> Commencez par l’endroit du mur qui se verra le moins.
>> Appliquez une bonne dose de glacis au centre de la zone, puis étirez aussitôt la matière vers l’extérieur.
>> Estompez autant que possible les « bords » de la zone, pour éviter les raccords visibles.
>> Recommencez l’opération plus loin, en étirant la matière jusqu’à rejoindre la première zone d’application. Quel que soit l’outil, un glacis ne se pose jamais en ligne droite : brossez, tapotez, essuyez, en virgule ou en zigzag... à vous de trouver votre mouvement.
>> Ne repassez pas sur une zone déjà sèche.
Pour éviter un effet plus sombre au fond des angles, n’y appliquez pas le glacis directement : déposez-le à 20 ou 30 cm, puis étirez jusqu’à l’angle. Une fois le mur achevé, laissez sécher avant de passer à la couche suivante, si nécessaire.