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Vue générale du campement

Caché dans les fougères aigle, le bivouac est implanté sur une ancienne parcelle agricole inconstructible, propriété de leur famille. D'avantage qu'une échappatoire à l'unique camping de l'île, c'est une envie toute simple de vivre au coeur de la lande.
Le premier jour, il leur faut la journée pour monter le campement. Chacun sa tente, un modèle militaire acheté au surplus de Doursoux, à leur quartier général de Champigny. C'est la version pour officier, kaki, grand confort, avec doublure intérieure. Les planchers sont préparés (des palettes récupées à la supérette du village voisin), puis les armatures sont recouvertes avec le vélum et la bâche.
A la fin de la saison, tout est mis dans une petite cabane en bois, un abri de jardin acheté chez Leroy Merlin.

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La salle à manger de verdure

Le deuxième jour, les deux frères installent des tables tréteaux en chêne entre leurs deux tentes ; ce sont des modèles pliants de l'armée, trouvés également chez Doursoux. Pour faire charmant, ils ont aussi choisi de jolis fauteuils de jardin rétro, en rotin et paille, pas chers chez Ikéa. La table qui sert de plan de travail est posée sur deux palettes, pour l'isoler du sol.

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Une cuisine de campagne

Une table à tréteaux militaire sert de plan de cuisson. Derrière le rideau, fabriqué avec des vieux sacs en jute enfilés sur un tuyau de cuivre, sont cachés un petit frigo au gaz (Narbonne Accessoires), la bonbonne repeinte gris mat et un extincteur rouge. Le matériel tout-terrain consiste en un brûleur tripattes en fonte noire, une plancha de jardin, des piles de verres incassables et un gros savon de Marseille pour laver écolo.
Ils ont peint couleur chocolat au lait la cantine qui sert de garde-manger.

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Un évier de fortune

L'évier est une vieille bassine en zinc trouvée à la déchetterie de Ker Chauvigneau, sur l'île, tout comme la lessiveuse qui sert de poubelle. Le robinet, un simple tuyau de cuivre brut cintré est actionné par une pompe à pied de caravane et relié au jerrycan d'eau de 30 litres qu'on remplit à la fontaine municipale.

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Une chambre d'été ombragée

Les tentes d’officier (reconnaissables à l’arrivée de poêle et aux fenêtres-moustiquaires) sont équipées du strict minimum : un lit au carré, constitué d’un simple matelas gris avec surmatelas tendu d’un drap-housse blanc, une taie d’oreiller rayée, une lirette de coton (tous achetés chez Ikéa) et du jonc de mer au sol.
Sur le coffre dans lequel se range la tente recyclé en table de nuit, une lampe-tempête (Nature & Découvertes) comme lampe de chevet et, de l’autre côté, un gros sac de l’armée comme dressing.

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Une douche de brousse

Sur un poteau en châtaignier ramassé sur la plage, un pommeau de douche en cuivre trouvé dans une brocante a été accroché ; il est relié à un jerrycan en plastique posé au soleil, pour chauffer l’eau. Avec un guéridon de jardin (Ikéa), une vieille bassine en tôle émaillée et un miroir sur pied, un petit coin lavabo a été improvisé, noyé dans les fougères.

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