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Une maison entre tradition et modernité

Christophe Dugied

Installés depuis de nombreuses années à Sainte-Marie-de-Ré, l’un des derniers villages paysans de l’Ile de Ré, le peintre Catherine Lê-Van et son mari vivent dans une maison moderne inspirée de l’architecture traditionnelle rhétaise.

D’une formidable simplicité, cette maison a été conçue par Pascal Poulain, un architecte de La-Flotte-en-Ré. Rectangulaire, de plain-pied, ouverte d’un côté par des verrières et de l’autre par des portes-fenêtres, elle offre une vue imprenable sur la côte sauvage et, bien sûr, l’océan. La maison est d’ailleurs située sur un terrain protégé classé « zone naturelle » où sont interdits piscines, caravanes, terrasses ou arbres trop hauts… Ainsi, rien ne vient troubler la vue de ce paysage préservé.

Dans le jardin, tout a été pensé de façon à ce que la maison se fonde dans la nature environnante : la clôture traditionnelle en bois de châtaignier, les terrasses en planches d’ipé, les chaises longues en teck… Il existe une véritable harmonie entre la nature et l’architecture.

À l’intérieur de la maison, Catherine et son mari ont voulu apporter une touche de modernité. Résolument contemporaine, la décoration mélange des pièces mythiques du design avec des objets anciens rapportés de voyages ou chinés dans des brocantes. Par exemple, dans le salon, une lampe Sentou d’Isamu Noguchi côtoie une nasse vietnamienne, le tableau « Les Cabines »  de Catherine Lê-Van et un chef-d’œuvre de compagnon-menuisier du début du XXe siècle trouvé chez Madec, à Ars-en-Ré. Tous ces objets sont posés sur une console-bahut du menuisier Patrice Goigoux et, en dessous, a été placé un chaudron vietnamien en bronze ancien pour cuire le riz. Enfin, un lapin-sculpture de Hörl (galerie Kahn à Ars-en-Ré) trône sur un guéridon en marbre dessiné

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Un patio à ciel ouvert en guise de couloir

Christophe Dugied

Pour passer de la chambre au salon, on emprunte un patio à ciel ouvert. Le sol a été tapissé de planches d’ipé et un fauteuil « Diamant » de Harry Bertoia pour Knoll (1952) a été posé. Dans le salon, on trouve un canapé « Nest » de Piero Lissoni pour Cassina, un lampadaire « Akari UF3XN » d’Isamu Noguchi pour Sentou et un tableau-croix d’Agnès Paspire-Viollet.

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Une terrasse naturelle qui donne sur la côte sauvage

Christophe Dugied

Tapissée de planches d’ipé, la terrasse dispose d’une chaise longue Trinidad en teck trouvée à Ars-en-Ré et d’un lit d’enfant rapporté du Vietnam. Sur le lit, a été posé un paréo du Laos. Allongée sur la chaise longue, Catherine admire les champs de vigne, la côte auvage et, au bout, l’océan. Dans le jardin, on trouve un grand nombre de plantes, soigneusement entretenues : lavandes, romarin, menthes, euphorbes, oyats des dunes…s

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Une pièce à vivre spacieuse : côté salon

Christophe Dugied

Une cheminée centrale sépare la pièce principale en deux : d’un côté, le salon ; de l’autre, la salle à manger. La cheminée est fermée par une paroi de verre coulissante, pour plus de sécurité. Le plafond est tapissé de lattes blanches de largeurs différentes, pour apporter une touche naturelle à la décoration. Dans le salon, on trouve deux fauteuils « Diamant » de Harry Bertoia achetés aux Puces du Design de Paris et un tabouret « Butterfly » de Yanagi Sori pour Sentou.

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Une pièce à vivre spacieuse : côté salle à manger

Christophe Dugied

Moderne et chaleureux, le mobilier de la salle à manger a été chiné par Catherine et son mari à divers endroits. La table en métal et bois noir « Superellipse » d’Arne Jacobsen a été trouvée aux Puces du Design de Paris. Autour, des chaises « Diamant » de Harry Bertoia ont été disposées. L’ensemble est éclairé par une suspension « Augustin » de Jieldé, achetée chez Trinidad, à Ars-en-Ré.

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Une décoration authentique

Christophe Dugied

Dans le salon, à côté de la porte-fenêtre voilée de lin, se trouve une table-établi trouvée chez La Porte des Campani, à Saint-Martin-de-Ré. Sur la table ont été disposés une boîte à offrandes birmane, une sculpture toupie de Katherine Hoffman, un panier vietnamien en bambou tressé, un leurre d’oiseau en bois de chez Laurent Mohn, à Ars-en-Ré et, enfin, une lampe « Akari » d’Isamu Noguchi pour Sentou. Au-dessus, a été accroché le tableau « Tressage » de Catherine Lê-Van.

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Une chambre blanche et fraîche

Christophe Dugied

Toute en blanc, la chambre apporte douceur, fraîcheur et sérénité. Un placard à ouvertures invisibles, réalisé par le menuisier Goigoux, occupe tout un mur. Le lit a été recouvert de draps et d’un dessus-de-lit en lin ancien, et les oreillers de taies à jours échelle. Tout le linge de lit a été rapporté du Vietnam. Le soir, Catherine et son mari lisent à la lumière des lampes de chevet « Tizio » dessinées par Richard Sapper pour Artemide (chez Octant, à La Rochelle).

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