Deux pièces pour un appartement
Lorsque Agathe Perroy visite ce lieu pour la première fois, elle craque pour sa situation : deux micro-appartements au premier (et dernier) étage d'une petite maison ouvrière du XIXe siècle. Malgré leur piteux état, ils possèdent un charme évident, et sont calmes et lumineux avec leur cinq fenêtres orientées plein Sud. Agathe se lance alors dans les travaux : d'abord, créer une percée et abattre quelques cloisons pour ouvrir l'espace. Pour gagner en hauteur, elle supprime les faux plafonds qui cachent des poutres en chêne parfaitement conservées.
En accord avec les co-propriétaires du rez-de-chaussée, Agathe annexe l'escalier commun, le fait déboucher directement chez elle et s'en sert comme séparation visuelle entre les deux pièces qu'elle a créées, l'une pour le jour, l'autre pour la nuit. Dans cette dernière, la baignoire, récupérée chez un ferrailleur (Mazeau), fait face au lit. À droite, entre deux fenêtres, des racks de laitier empilés servent à ranger les bouteilles.
La table de ferme
Dans la cuisine, la table de ferme en chêne (La Chose) qui sert aussi de bureau, est éclairée par une suspension industrielle en tôle émaillée (Nini Peau d'Chien). Au fond de la pièce, à côté d'une bande de sachets d'épices rapportés d'Inde, un présentoir de jardinier en galva déborde d'images et de petits objets. C'est dans un déballage de rue qu'Agathe a déniché sa chaise en plastique des années 50.
La cuisine en bois exotique
La chambre récup'
En vraie chineuse, Agathe décore son appartement de ses trésors qu’elle déniche chez les brocanteurs, dans les déballages ou sur les chantiers. Les objets récupérés sont détournés et mélangés créant une atmosphère pleine de charme et de vie. Exemple avec sa chambre dont le lit est recouvert d’édredons qu’elle a trouvés chez sa grand-mère. Ses vêtements et ses accessoires sont entreposés dans des cartons à bananes récupérés et empilés sur la penderie.